Scandales, remises en cause des modes de production industriels, bref, le lait est décrié et les Français en boivent de moins en moins. Un constat que déplore les acteurs de la filière laitière et notamment Syndilait, qui travaille à la valorisation de l'image d'un produit qui ne fait plus l'unanimité.
Les produits laitiers, nos amis pour la vie ? Et bien, pas tant que ça. D'après les chiffres publiés par Syndilait, organisation professionnelle qui regroupe 13 fabriquants français de lait liquide (Candia, Lactinov, Coralis, Elvir, ...), la consommation de lait, en brique ou en bouteille, a reculé de 3,3% en 2018. Une réduction qui ne date pas d'hier, puisqu'en en 15 ans, les Français auraient baissé leur consommation de 25%. Le bilan est inquiétant pour les industries laitières qui peinent à multiplier les opérations de communication, afin de redonner ses lettres de noblesse à "l'or blanc' qui faisait autrefois, la fierté de la France.
Il faut dire que depuis quelques années, la culture du lait frise l'impopularité. Beaucoup l'associent à une décennie de marketing matraqueur, qui avait pour but, à une époque, d'écouler les stocks en surplus. Aujourd'hui, les consommateurs victimes d'intolérance au lactose sont de plus en plus nombreux et plusieurs études auraient fait un trait d'union entre le lait et certaines maladies voire des cancers. En parallèle, les médecins ne vantent plus autant les mérites du lait, jugé maintenant non indispensable pour obtenir un quota requis de calcium, avec notamment l'émergence d'alternatives végétales telles que le lait de riz, de soja, d'amande, de quinoa ou de noisette, popularisées par des discours vegan ou défenseurs du bien-être animal.
Toute une suspicion généralisée s'est répandue envers les industries agro-alimentaires. Leurs modes de production sont décriés et les nombreux intermédiaires qui interviennent dans le processus biaisent la qualité et rendent encore plus opaque la provenance du produit initial. D'autres facteurs rentrent également en ligne de compte avec le souvenir lancinant de l'affaire Lactalis et la contamination du lait pour nourrisson.
Toutefois, il est important de ne pas jeter tout le monde dans le même sac et de savoir distinguer les pâles copies du lait, production à outrance des industries agro-alimentaires, de la préparation laiteuse d'un petit producteur local. C'est pour cela que Syndilait souhaite travailler sur la transparence mais aussi sur l'aspect équitable et local de la production, tout en mettant l'accent sur le soucis du bien-être animal. Pour reconquérir une clientèle méfiante, le syndicat organise depuis 6 ans la Journée Mondiale du Lait qui aura lieu cette année du 24 mai au 1er juin, suivi par celle du lait bio, les 1er et 2 juin. Une occasion d'ouvrir les portes de sept laiteries françaises et de s'immiscer dans les coulisses des métiers impliqués dans la production (éleveurs de vaches laitières, chauffeurs ramasseurs de lait, conducteurs de ligne, responsables de qualités, ...). Petits et grands sont invités à explorer les tenants et aboutissants de l'organisation de la filière laitière, en participant à des ateliers sur la traite, la mise en bouteille du lait ainsi que le recyclage des briques, le tout en dégustant des produits de qualité made in France.
Il faut dire que depuis quelques années, la culture du lait frise l'impopularité. Beaucoup l'associent à une décennie de marketing matraqueur, qui avait pour but, à une époque, d'écouler les stocks en surplus. Aujourd'hui, les consommateurs victimes d'intolérance au lactose sont de plus en plus nombreux et plusieurs études auraient fait un trait d'union entre le lait et certaines maladies voire des cancers. En parallèle, les médecins ne vantent plus autant les mérites du lait, jugé maintenant non indispensable pour obtenir un quota requis de calcium, avec notamment l'émergence d'alternatives végétales telles que le lait de riz, de soja, d'amande, de quinoa ou de noisette, popularisées par des discours vegan ou défenseurs du bien-être animal.
Toute une suspicion généralisée s'est répandue envers les industries agro-alimentaires. Leurs modes de production sont décriés et les nombreux intermédiaires qui interviennent dans le processus biaisent la qualité et rendent encore plus opaque la provenance du produit initial. D'autres facteurs rentrent également en ligne de compte avec le souvenir lancinant de l'affaire Lactalis et la contamination du lait pour nourrisson.
Toutefois, il est important de ne pas jeter tout le monde dans le même sac et de savoir distinguer les pâles copies du lait, production à outrance des industries agro-alimentaires, de la préparation laiteuse d'un petit producteur local. C'est pour cela que Syndilait souhaite travailler sur la transparence mais aussi sur l'aspect équitable et local de la production, tout en mettant l'accent sur le soucis du bien-être animal. Pour reconquérir une clientèle méfiante, le syndicat organise depuis 6 ans la Journée Mondiale du Lait qui aura lieu cette année du 24 mai au 1er juin, suivi par celle du lait bio, les 1er et 2 juin. Une occasion d'ouvrir les portes de sept laiteries françaises et de s'immiscer dans les coulisses des métiers impliqués dans la production (éleveurs de vaches laitières, chauffeurs ramasseurs de lait, conducteurs de ligne, responsables de qualités, ...). Petits et grands sont invités à explorer les tenants et aboutissants de l'organisation de la filière laitière, en participant à des ateliers sur la traite, la mise en bouteille du lait ainsi que le recyclage des briques, le tout en dégustant des produits de qualité made in France.
Sources : Europe1 - SYNDILAIT - LeFigaro
Mots-clés : Lait Liquide Syndilait - Consommation Français - Journée Mondiale du lait