Contrairement au Japon ou encore l’Espagne, les Français ne raffolent pas de ces petites bêtes à tentacules. Seul le sud de la France, largement influencé par les traditions culinaires de nos voisins, affiche quelques recettes à son patrimoine local. La Tielle sétoise dont la garniture est à base de poulpe, en est un exemple. Et pourtant...
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Pourtant, leurs bienfaits sont prouvés et la liste est longue ! Vitamines, protéines… Les céphalopodes sont même bons pour garder la ligne.
Au premier abord, ces animaux de la famille des octopidés ne donnent pas très envie. Moyennement appréciés en France, ils sont surtout servis en friture, ce qui retire une grande partie de leur intérêt gustatif. Par ailleurs, 68% sont vendus de façon surgelée… Mais pour pouvoir profiter de leurs nombreuses qualités, il faut opter pour des recettes simples avec de la matière fraîche !
Vendus toute l’année, le poulpe et le calamar sont à disposition et à coût raisonnable ! Quant à la seiche, elle est fraîchement servie six mois sur douze.
Aussi étonnant que cela puisse être, le poulpe contient plus de protéine que le bœuf, 30% pour le 8 pieds contre 25% pour le bovin à quatre pattes. De plus, les mollusques sont riches en vitamines et pauvres en graisses : la vitamine B qui apporte l’énergie nécessaire au corps, qui aide la formation de globules rouges ou même la production d’hormones ; la vitamine C qui joue un rôle important sur la santé des os ainsi que des dents ; la vitamine E qui permet de protéger les cellules du système immunitaire ; les omégas 3 ; Ainsi que le fer, le potassium, le magnésium ou encore zinc.
Tout cela contribue au bon fonctionnement du corps, du cœur, et celui du système immunitaire. C’est une vraie source de forces pour toute la famille !
Cependant, le fait que ce mollusque invertébré soit l'un des plus intelligent du règne animal, ne garantit par contre aucune amélioration de QI à celui qui le consomme... Et nous en sommes désolé.
Alors à déguster en salade, en sushis, en soupe, avec des poivrons rouges, farcis, cuits, crus… Il y a mille et une façon de cuisiner les céphalopodes. La méthode qui consiste à le manger, cru, entier et vivant n'est cependant pas conseillée.
Bon appétit !
Sciences&Avenir
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