On ne l’attendait pas forcément là. Kev Adams est aujourd’hui un incontournable des comédies françaises au cinéma. Ce que l’on sait moins, c’est son amour pour les burgers ultras gourmands… Amour parfois incompatible avec ses rôles. La solution est trouvée, il vient de co-créer un premier restaurant de burgers « healthy », J.A.K !
Cinq rôles en 2018, huit en 2017, il ne s’arrête jamais de tourner quand il n’est pas, tout simplement… en tournée ou en production. Et c’est justement sur le tournage du film Love Addict que le jeune acteur de 28 ans qui devait, à ce moment-là, enchaîner sur celui d’Aladin décide de mincir pour mieux entrer dans le rôle. Problème, grand fan de burger, entre le gras du steak, le fromage fondu, et le gras/sucré des sauces, le tout arrosé de quelques frites et d’un Soda (vous l’avez ?), le bond calorique d’un repas ne pouvait l’aider dans sa démarche amaigrissante.
Kev fait alors du sport, un sévère régime, mais ce qui devait arriver, arrive au gourmand « Je n’ai pas du tout pris de plaisir à faire ça… On nous dit souvent “Fais du sport, tu te sentiras mieux !”, non, je ne suis me suis pas senti mieux et ce qui m’a fait le plus de mal, c’est de ne pas pouvoir bouffer ! J’aime bouffer de vrais trucs, pas des trucs de régime… »
Il en parle à Johan Exilie, son coach sportif qui lui répète que le plus important dans le régime, ce sont les protéines. Parfait ! Dans un burger, la viande fait office de protéine ! Oui, mais non, entre le pain, les frites, etc… ce n’est pas forcément le plat le plus adapté. Et c’est là que l’acteur et son coach commence à réfléchir à un burger limité en calorie et en mauvais gras.
En chemin, ils font la connaissance d'Anne Sachet qui a, pendant 17 ans, occupé de très hauts postes dans les Brasseries Flo. Rapidement, Anne Sachet a l’idée de demander à l’Institut Paul Bocuse de créer des recettes de burger qui seraient faibles en glycémie et cholestérol ou, comme l’explique d’une manière toute scientifique Kev Adams : « Toutes les merdes qui pourrissent le corps… ».
Pendant deux ans et demi, les trois associés, J pour Johan, A pour Anne et K pour Kev, vont tester recettes après recettes et choisir le meilleur pour créer la première carte du restaurant : « Il fallait avoir un produit qui soit le meilleur du burger, mais dans le cadre d’un régime… »
Kev Adams serait donc devenu restaurateur à l’instar d’un Depardieu : « Je n’irais pas jusque-là, mais j’aime bien m’associer à des choses qui font du bien, et je serais fière d’y emmener mes petits frères, parce que je sais que ce sont de bonnes choses… »
Les premiers clients sont ravis et découvrent avec plaisir les quatre menus « Minceur », « Équilibre », « Sportif » et « Liberté ». Chaque catégorie se décline en « Boeuf », « Poulet », « Poisson » et « Vegan ». Le boeuf est du steak à 5% matière grasse, le poulet est en filet et vient de bourgogne, le poisson est « en fonction des arrivages » et le Vegan est une galette de haricot rouge, poivrons et curry. Les frites normale ou patates douces ne sont pas cuites en friteuse, mais au four, et l’on peut accompagner le tout de délicieux jus de fruit mixé sur place en quelques secondes…
Plus cher que ce que l’on peut trouver dans le fast-food de base que l’on ne citera pas, les prix des menus alternent de 15,50 euros à 18 euros. C’est bon, c’est bien fait et si ça ne fait du bien au corps, au moins cela ne lui fait pas de mal. Si ce premier restaurant J.A.K Healthy fonctionne, Kev Adams adorerait en ouvrir d’autres en France et « croise les doigts » et ajoute « J’adore la province, j’y ai fait toute ma carrière, j’adorerais qu’il y en ait partout mais l’on va déjà tout faire pour que celui-ci fonctionne ».
J.A.K Healthy
24 Rue de Rivoli,
75004 Paris
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