En mai 2018, les apiculteurs français étaient heureux. Le miel français allait être reconnu à sa juste valeur, quand sur certains pots étaient uniquement écrit le fameux Miel U.E/Non U.E. La provenance allait être obligatoire. Deux ans plus tard, bizarrement, ça coince encore…
Le décret était clair. Devant le nombre de pots de miel vendus dans la grande distribution, pour la plupart, ayant pour mention Miels U.E/Non U.E, les apiculteurs avaient réussi à obtenir une proposition visant à inscrire sur chaque pot de miel vendu en France, la provenance du ou des miels à l'intérieur. Pour exemple, un miel du Jura aurait la mention France, mais également celle du Jura. Mais pour les miels d’assemblage, qui représentent une grande majorité des miels que l’on peut croiser, il était également important de savoir la composition exacte de chaque pot. Sachant que 80% des miels consommés en France viennent de Chine et que c'est rarement inscrit sur le pot, il fallait faire quelque chose. En cela, 94% des français étaient totalement favorable à cette transparence.
Le texte du gouvernement français prévoyait d’inclure sur l’étiquette la liste des pays d’origine, par ordre d’importance. Les pays dont sont originaires plus de 20% des miels du mélange devaient également être mis en évidence en caractère gras ou souligné. Mais c’était sans compter sur l’Europe pour qui cette proposition de décret ne passe pas. La réglementation européenne n’impose pas de préciser l’origine des miels issus de mélange. Le projet français n’a pas été validé par Bruxelles.
Pour la Commission européenne, la « mise en évidence des pays représentant plus de 20 % de la quantité de miel va trop loin par rapport à ce que permet l’actuelle réglementation européenne ». Les apiculteurs français ne baissent pas les bras, une nouvelle proposition indiquant seulement les pays d'origine par ordre décroissant a été validée par le gouvernement et ainsi, transmise à Bruxelles. La France n’est pas la seule à vouloir changer les indications sur les pots de miel, l’Italie et l’Espagne ont fait également des demandes.
Ci-dessous, une petite vidéo de l’UNAF, l’Union Nationale des Apiculteurs Français.
Le texte du gouvernement français prévoyait d’inclure sur l’étiquette la liste des pays d’origine, par ordre d’importance. Les pays dont sont originaires plus de 20% des miels du mélange devaient également être mis en évidence en caractère gras ou souligné. Mais c’était sans compter sur l’Europe pour qui cette proposition de décret ne passe pas. La réglementation européenne n’impose pas de préciser l’origine des miels issus de mélange. Le projet français n’a pas été validé par Bruxelles.
Pour la Commission européenne, la « mise en évidence des pays représentant plus de 20 % de la quantité de miel va trop loin par rapport à ce que permet l’actuelle réglementation européenne ». Les apiculteurs français ne baissent pas les bras, une nouvelle proposition indiquant seulement les pays d'origine par ordre décroissant a été validée par le gouvernement et ainsi, transmise à Bruxelles. La France n’est pas la seule à vouloir changer les indications sur les pots de miel, l’Italie et l’Espagne ont fait également des demandes.
Ci-dessous, une petite vidéo de l’UNAF, l’Union Nationale des Apiculteurs Français.
Mots-clés : miel français - pot de miel - union européennes