La vente à emporter a permis de donner un tout petit peu de souffle aux restaurateurs empêtrés dans la crise sanitaire. Écologiquement partant, plus de vae est égale à plus de de déchets. Partant du principe que le déchet le plus facile à traiter est celui qui n’est pas produit, il existe peut-être une solution.
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Depuis un peu plus d’un an, une grande partie des restaurateurs ont démarré, de gré ou de force, la vente à emporter alors que pour la plupart, l’idée n’était absolument pas prévue. Dans des boites en plastique ou en carton, ceux-ci ont dorénavant dû placer leurs plats. Les clients, ainsi, ont pu retrouver, un petit peu, la joie de commander un bon plat chez leurs restaurateurs favoris…
La vente à emporter a fait un bond d’à peu près 30% depuis le début le de la crise sanitaire et même si cela n’est pas assez pour que les restaurateurs puissent s’y retrouver - environ 20 à 30% de leur chiffre d’affaires d’avant la crise - plusieurs bureaux d’études projettent même que les restaurants vont continuer sur leur lancée quand la situation sera revenue à la normale, du moins à peu près.
Qui dit 30% d’augmentation de vae dit aussi une augmentation des déchets plastiques. Entre décembre 2019 et décembre 2020, le Syctom a enregistré une hausse de 29 % des déchets issus du tri en région parisienne, qu’il attribue à cette modification des pratiques de consommation et notamment de la livraison pendant la crise sanitaire.
Pour essayer de lutter contre cela, un collectif d’associations lance le mois « zéro déchet » en encourageant les restaurateurs à laisser les clients arriver avec leurs propres contenants, chose qu’ils peuvent officiellement faire depuis la loi n° 200-105, du 10 février 2020.
Influence4Impact, ÉcoBoussole et la Fédération CleanWalker démarrent donc la campagne OzTaBoîte et permettent ainsi aux consommateurs de ne pas produire un nouveau déchet plastique. L’ensemble des restaurants partenaires sont localisées sur une carte interactive à Paris, et certains sont identifiables grâce à un sticker jaune OzTaBoîte sur leur vitrine.
Les consommateurs sont invités à crier haut et fort sur les réseaux sociaux leur implication dans ce projet avec le hashtag #oztaboite.
Mots-clés : déchet plastique - écologie - restaurants paris