Les truffes, de par leur rareté, restent un mets de choix que l’on ne peut pas tous s’offrir. Cependant, avoir son propre chêne truffier peut changer la donne. La société Aléna, spécialité de la truffe d’Aquitaine propose d’adopter, pour 20 ans, un jeune chêne.
S’il est possible d’adopter un amandier, comme nous l’avions vu il y a quelques mois, il est désormais possible d’adopter également un chêne truffier. La société Aléna, basée en Aquitaine, propose d’en adopter un pour recevoir tous les ans un peu de sa production « personnelle » pendant une quinzaine d’années.
Particuliers comme professionnels peuvent devenir marraines ou parrains d’un joli chêne, qui sera planté dans une truffière récente de 9000 arbres, tous plantés sur trente hectares à Gout-Rossignol en Dordogne. Dans un biotope naturel du 19e siècle complètement reconstitué, il faudra débourser 750 euros pour y avoir des nouvelles de son chêne. Pendant 5 ans, rien ne se passe, hormis recevoir des informations et 50g de truffes melanosporum annuels, une boite de suprême de truffe noire Aléna de 15g et une boite de suprême de truffe d’été Aléna de 30g. Il faut du temps pour que le chêne se mette à donner ses propres truffes. Dès que le chêne entre en production, le producteur reçoit en intégralité les truffes de son chêne pendant une durée de quinze ans.
Guillaume Gé, le fondateur de l’entreprise explique ainsi sa volonté : « Faire bouger les lignes de ce secteur pour le moins obscur. Des prix très élevés et une qualité du produit laissant souvent à désirer, quand il ne s’agit pas de brisures de basse qualité présentées comme de véritable incorporation de truffes ».
Également membre du club Aléna, le/la parrain/marraine recevra de nombreux avantages truffés et des invitations des journées rencontres avec dégustation avec d’autres trufficulteurs. Bien évidemment, l’exploitant n’est pas tenu responsable si le chêne donne peu… ou rien !
On se laisse tenter ?
Mots-clés : truffes dordogne - adopter un arbre - melano sporum