Damien Jouillerot est un comédien que l’on a suivi dés tout jeune. Depuis son premier rôle dans Monsieur Batignole, il est aujourd’hui l’un de comédiens que l’on adore retrouver dans chacune de ses apparitions. Visible dans la série Baron Noir sur Canal+, il reviendra sur les planches de théâtre après la période de confinement dans Les Crapauds fous.
Qu'est-ce qui vous fait saliver ?
Un bon plat de charcuterie ! J’adore tout ce qui est charcuterie… Un bon saucisson, une bonne saucisse de Morteau. Je suis de Franche-Comté, donc une bonne saucisse de Morteau, un bon comté, du Breusi qui est un morceau de viande de bœuf salé et fumé dans une grande cheminée. Je peux en bouffer à la pelle ! Et avoir du diabète et du cholestérol…
Quel est votre souvenir d'enfance gourmand ?
Je me suis souviens quand j’étais enfant de mon père qui nous faisait un plat de grand-mère, un bœuf bourguignon. Nous n’avions pas trop d’argent, il achetait un gros morceau de bœuf et toute la semaine, nous mangions des variantes. C’était le dimanche midi et c’est vraiment un souvenir que j’ai gardé et j’y pense chaque fois que j’en mange. Ce goût te rappelle toute ton enfance…
Avez-vous une anecdote gourmande au restaurant ou dans un dîner ?
Oui ! Avec mon épouse, tous les ans pour notre anniversaire de mariage, on se fait un « putain » de resto ! L’an dernier, nous avons fait un petit restaurant Les Tantes Jeanne dans le 18e, et ils font du bœuf de Kobé. Je n’en avais jamais mangé et j’en rêvais. J’avais même maté des reportages sur le bœuf de Kobé pour voir comment le cuire, comme le préparer… J’ai pris une énorme claque ! La façon dont cela se découpe est impressionnante, c’est du beurre !
Vous ne pouvez plus vous nourrir que d'une seule chose, qu'est-ce que c'est ?
Des ramens ! J’adore tout ce qui est nourriture asiatique. J’ai perdu beaucoup de poids et le soir je me faisais juste un ramen. J’ai du développer une passion…
Votre dernière grosse bouffe, c'était quand ?
Et quoi ?
La semaine dernière dans un resto qui s’appelle Le Mokko (18e). J’ai bien profité ! Je ne suis pas un grand fan de l’agneau, mais là, il était hyper tendre. Il y avait plusieurs plats. Je me souviens aussi d’un morceau de bœuf ultra tendre lui aussi avec une petite purée de patate douce… C’était bon !
Seul au restaurant ou accompagné ? Et pourquoi ?
Tous les deux. Mais j’aime bien y aller seul. J’aime bien manger dans le silence, prendre le temps pour manger. Quand tu manges avec quelqu’un, tu es toujours stressé que la personne en face de toi aille plus vite et t’attende. Moi, j’aime bien faire durer. J’aime profiter du temps du restaurant.
Est-ce que vous êtes ami avec un Chef ?
Non, mais si je devais être ami avec un chef, je ne cache pas que j’aime bien Cyril Lignac. Mon fils a fait le Meilleur Pâtissier en tant que comédien (ndlr : il jouait justement le rôle du Pâtissier phare de M6) et j’ai un seul regret, c’est que nous n’avions pas le droit de goûter ce qu’ils faisaient. Alors que moi, j’étais venu pour goûter les pâtisseries !
Bonus Track :
Un lieu gourmand que vous aimez particulièrement ?
Un petit restaurant pas trop cher qui est aussi dans le 18e, Au Bon Coin (49 Rue des Cloys, 75018 Paris). Un restaurant auvergnat qui fait de la saucisse à la découpe avec une petite purée… Parfois, ils font aussi du foie de veau… C’est un bon petit bistro !
Bonus Track (bis) :
Votre plat de confinement ?
Les pâtes ! Que cela soit avec une sauce tomate maison, une vraie Carbonara (guanciale, œuf, pecorino), des pâtes à l’ail, ou avec une sauce parmesan. Des pâtes ! Des pâtes ! Des pâtes !
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