Avec toujours son immense sourire qui a illuminé la dernière saison de Top Chef, Justine Piluso finit 2020 avec sa propre émission de télévision sur Téva, Batch cooking. Avec plein de projets de toutes sortes, elle a répondu à toutes nos questions sur le sujet.
Racontez-nous un peu cette nouvelle émission sur Téva ?
Nous avons plusieurs types de familles avec différents profils. Nous avons des étudiants, comme des familles nombreuses ou de jeunes retraités. Le Batch cooking est vraiment fait pour tout le monde ! C’est une très bonne chose pour s’organiser et mieux consommer et faire de la cuisine antigaspi. Je vais chez les gens et j’arrive avec mon grand smile et je cuisine avec eux pendant deux heures. Je leur montre comment s’organiser, ce qu’il faut faire en premier, ce qu’il faut lancer dans un second temps, et pour ainsi découvrir cette technique de cuisine. À la fin, on déguste un petit truc, c’est bon enfant, c’est sympa, et cela donne beaucoup d’idées aux gens pour s’organiser à la maison.
Quel est le profil type des personnes qui font appel à vous ?
La plupart cuisinent peu, ou alors ils pensent cuisiner, mais quand j’arrive ils font « Haaaa ! Ok ! C’est donc ça ! ». Quand j’arrive et que je vois des oignons congelés déjà découpés, je leur directement « Non, là, on va vraiment cuisiner… »
Après ce sont de petites astuces que les gens prennent pour gagner du temps…
C’est plus un manque d’idée qu’un manque de temps ?
Oui. L’étudiante qui mange tout le temps des pâtes… ou une famille qui chaque semaine fait exactement la même chose : Les enfants savent que mercredi c’est « saucisse-purée ». Finalement, ce sont des gens qui cuisinent au quotidien, très simplement, sans avoir d’idée, avec parfois des techniques un peu douteuses… J’essaye de les aider et surtout qu’ils prennent du plaisir. C’est souvent une corvée pour eux. Là, ça devient plus facile, et plus simple…
Vous leur apportez quelques aliments nouveaux aussi ?
J’essaye d’apporter des légumes un peu particuliers tout en leur proposant des produits qu’ils connaissent. On connait tous le brocoli, mais finalement pas grand monde ne sait le cuisiner. On le fait bouillir, on le fait en soupe, mais ça s’arrête là… C’est vite limité ! J’essaye quand même de rester dans leur zone de confort…
Quand vous arrivez vers de nouvelles personnes, que savez-vous d’eux avant de démarrer ?
Je sais s’ils aiment manger ceci ou cela. Pour l’étudiante, il fallait que l’on fasse à manger pour 30 euros par semaine, maximum. Pour une famille, par exemple, je sais qu’ils veulent réduire leur consommation de viande, ou qu’elle est complément végératienne et qu’ils veulent de nouvelles idées… Je connais quand même quelques éléments. Après, à moi de me lancer et de lancer des idées ! Même quand on me dit « ça, je n’aime pas… », je réponds toujours : « Là, tu vas aimer ! ». Ce qui est bien, c’est qu’à la fin de l’épisode, le candidat se filme entrain de manger son repas de la semaine que l’on a fait ensemble et fait ses remarques…
Le fait d’animer votre propre émission, qu’est-ce que cela représente pour vous ?
J’apprends tous les jours ! Quand j’ai choisi la cuisine, je l’ai choisi parce que l’on ne me voyait pas ! J’étais derrière les fourneaux et je pouvais ne pas parler… cela m’arrangeait. Là, je suis vraiment devant la scène ! C’est avec grand plaisir, j’aime ce que je fais, mais je suis toujours en train d’apprendre. La diction, mes conjugaisons pour ne pas faire de faute de syntaxe, c’est un exercice qui me plait, c’est fait avec beaucoup de bonne volonté. L’équipe est exceptionnelle et ça se passe super bien en tournage. C’est un autre monde, et le fait de transmettre sa passion, c’est ce qui me plait le plus dans ce projet. Après, si je dois recommencer une prise parce que j’ai bafouillé, bon… Mais c’est vrai que c’est un exercice difficile.
Pour parler uniquement de vous, l’envie d’avoir un autre restaurant est toujours présente ?
Oui, bien sûr, cela m’anime. J’ai cette envie de retrouver ma passion, mon côté professionnel. Mais, non seulement la période n’est pas propice, mais j’ai surtout envie que les gens retournent vers ceux qui ont souffert pendant la crise. Je préfère qu’ils aillent déjà dans ce genre de lieux et d’endroits qui ont souffert et se sont adaptés plutôt que d’ouvrir, moi, comme cela, un restaurant. Moi, j’ai le temps…
En parallèle de son émission Batch-Cooking sur Téva, Justine Piluso s’est associée avec la Maison des Pains, boulanger/pâtissier/traiteur pour un magasin éphémère, du 22 décembre au 2 janvier. Tartelette truite gravlax, kiwi, amandes et herbes fraîches; Paris-Brest au céleri et poire, chèvre frais ou encore Cromesqui de Pomme de terre, sauce champignon,… pour le salé. Et Pavlova aux 3 agrumes, meringue au sucre de bouleau; Pain d’épices et crème de courge sucrée à la cannelle et plus, pour le sucré, il est conseillé de précommander sur son site (https://justinepiluso.com). La jeune cheffe sera présente les 24, 25 et 31 décembre pour accueillir le public…
Batch Cooking, tous les dimanches à 10h30 sur Téva.
La Maison des Pains
34 avenue de Versailles
75016 Paris
Mots-clés : Justine Piluso - Top Chef - Téva