La bière belge fait son apparition au patrimoine culture immatériel de l’UNESCO, et ce n’est pas le seul, de quoi donner le sourire au pays des frites. Réuni à Addis Abeba en Éthiopie, le comité se réunit du 28 novembre au 2 décembre pour décider quels seront les futurs inscrits sur la liste. Carnaval de Ganvil, Merengue de la République dominicaine, Nouvel an Novruz… font partie ces petits derniers.
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La communauté germanophone de Belgique avait proposé la candidature de la bière Belge. Pari réussi. Pour appuyer son envie, son argumentation s’appuie sur les près de 1 500 variétés différentes qu’elle a, sa fabrication, et son appréciation. Ce doux breuvage fait « partie du patrimoine vivant avec plusieurs communautés réparties dans l’ensemble de la Belgique ».
Dans le communiqué, l’UNESCO annonce que « cette culture joue un rôle dans leur vie quotidienne et lors des évènements festifs ». Pourquoi elle est tant appréciée ? Depuis les années 80, la bière artisanale devient de plus en plus populaire. Elle peut être utilisée en cuisine « notamment pour la fabrication de produits tels que les fromages lavés à la bière, et comme le cas du vin, peut être associée à certains aliments pour donner de nouvelles saveurs ».
Les fabricants font en sorte de l’insérer dans une politique environnementale avec des emballages recyclables, ainsi que l’utilisation de « nouvelles technologies permettant de réduire la consommation d’eau au cours de la fabrication ».
Le Carnaval de Ganvil, s’ajoute à la liste avec « ses chants, rituels, célébrations et savoir-faire traditionnels ». La rumba cubaine suit le même chemin pour son « mélange festif de musiques et de danse » (inscription dédiée à la mémoire de Fidel Castro par la délégation de Cuba), la Merengue de la République Dominicaine, lui consacrant « une journée nationale, une « pratique traditionnelle » qui réunit tout le pays.
Le Nouvel an Novruz, célébré dans divers pays comme en Afghanistan, Azerbaïdjan, Inde, Iran, Irak, Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Pakistan, Tadjikistan, Turkménistan et Turquie « pendant deux semaines, diverses coutumes sont pratiquées entre autres un repas spécial, des visites aux familles, des rituel publics et des représentations de fin de rue afin d’encourager la paix au sein des communautés ».
Une paix que tente de maintenir l’Unesco depuis 16 novembre 1945.
Sources : OUEST-FRANCE - LEMONDE - UNESCO
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