Les souvenirs de la cantine à l’école. Ces plats peu appétissants, ou ces moments de joie, le jour des frites, steak haché. Quoi qu’il en soit, une commune, Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes) a décidé de prendre les devants. Il n’est pas question de frites/steak tous les jours. En réalité, il s'agit de faire manger les élèves 100% bio, avec en grande partie des légumes produit à maximum trois kilomètres des cantines. Le but des élus : "Respecter la santé, et l’environnement ".
Le déclic s’établit lorsqu’il faut faire manger « cinq fruits et légumes par jours » en 2008 aux enfants (et aux grands). Les représentants sont d’accord sur le fond, moins sur la forme. « On s’est vite rendu compte qu’avec cette consigne, on donnait surtout plus de pesticides à nos enfants ». Une solution s’établit, leur donner du bio.
L’objectif fixé, est de faire du 100 % bio pour la commune de Mouans-Sartoux, dans les Alpes-Maritimes. Tout d’abord, ils diminuent le gaspillage alimentaire, qui passe de « 147g à 30g par repas, une diminution de 80 % du poids des poubelles ». Ce mode de gestion permet de faire l’économie de 20 centimes par repas.
Trouver un agriculteur produisant du bio s’avère compliqué dans les alentours de la commune. « Soit ils ne faisaient pas de bio. Soit ils en faisaient, mais n’étaient pas en mesure de répondre à nos besoins ». Coup de chance, un terrain devant servir à l’origine à la construction d’un lotissement est préempté, de quoi y faire un terrain agricole. Cette régie municipale se voit d’abord considérée comme une expérimentation. Finalement, sur ce domaine de 4 hectares, les légumes sont produits, remplissant 80 % des besoins.
Les enfants participent à ces récoltes. Ils partent à la découverte des produits, apportant en plus « un outil pédagogique ». Les trois cuisines de la commune reçoivent les légumes chaque matin. Viens ensuite la préparation des « plats gouteux, qui ont de la texture et sont bons à manger ». Suivant les arrivages, le menu peut varier.
Des légumes, et encore des légumes, mais pas que. Pour compléter les plats des enfants, la commune fait appel à un grossiste NaturDis. Ce dernier, non loin de l’école permet de conserver la dynamique de produits bio et locaux. Ce qui est certain, c’est que les parents doivent être ravis ! On l'espère en tout cas.
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